– Le traitement anti-rayure : Bien connu, c’est un traitement de surface du verre, permettant d’augmenter la protection aux rayures provoquées par l’usage au quotidien. Cette technique consiste à déposer sur les faces du verre, une fine couche de résine liquide que l’on durci généralement par cuisson dans un four, pendant plusieurs heures. Une fois cuite, cette résine protège les surfaces.
– Le traitement antireflets : Tout aussi connu, ce traitement vise à recouvrir d’une fine pellicule les surfaces de vos verres afin de limiter les reflets gênants causés par les lumières autour de nous (phares de voiture, néon, lampes, écran d’ordinateur…). Ces verres permettent d’augmenter le confort d’utilisation pour le porteur, en laissant mieux passer la lumière. L’interlocuteur percevra aussi mieux votre regard.
– Le traitement anti-salissures : Tout le monde le sait, les verres se salissent… Grâce a ce traitement, ils se salissent moins et se nettoient plus facilement. Le traitement anti-salissure se superpose aux couches antireflets par vaporisation d’une couche anti-adhérente. Cette couche donne au verre un aspect lisse et velouté rappelant la feuille de Lotus. Le verre est aussi bien protégé contre la poussière car le traitement anti-salissure est aussi antistatique.
– Traitement antibuée : Relativement récent, et lancé par Essilor, comme son nom l’indique, il évitera l’apparition de buée sur vos verres correcteurs mais il est souvent obligatoire de renouveler le traitement avec un stick.
– L’amincissement : Ce n’est pas un traitement que l’on applique au verre, mais plutôt le choix de l’épaisseur de vos verres. En effet, ils peuvent être amincis en fonction des besoins et de la correction du porteur.
Un indice est associé à chaque matière, plus cet indice est élevé, plus le verre est fin.
Indices de réfraction :
Matières organiques : de 1,5 à 1,74
Matières minérales : de 1,5 à 1,9
– La teinte : Pour choisir la teinte de vos verres, l’éventail est très large, on parle de catégorie pour les verres solaires (de 1 à 4). Ces teintes peuvent être unies, dégradées ou variables pour les verres photochromiques.
– Dit asphérique : Ce n’est pas vraiment une option à rajouter mais plutôt un choix à faire en amont. Le but est de rendre plus plat le verre correcteur et de réduire d’autant l’effet loupe des fortes corrections. Il va souvent de pair avec l’indice de verre choisi.