Do It Yourself : une éthique, une histoire…

Le DIY a commencé au début des années 1970 lors du mouvement punk à la vision anti-consumériste. Le principe est de refuser de consommer ce qui est déjà existant, et ainsi d’en arriver à une phase de création personnelle.

Par exemple, il s’agit de tisser soi-même ses propres vêtements, ou de réparer soi-même son vélo. D’où l’expression “Do It Yourself” qui se traduit littéralement en français par “Fais le toi-même”.

A cette époque, l’idée est de se détacher du monde de la surconsommation et de l’industrie et de revenir à la création. C’est un mouvement non constitué dont les membres sont souvent liés à l’anarchisme, l’autogestion et aux mouvements punk. Il s’agit d’un combat contre la dépendance des grandes industries, pour montrer que l’homme est doté d’un savoir-faire inexploité depuis l’arrivée de l’industrie. On retrouve donc une culture DIY jusque dans le monde de la musique, où l’on peut trouver des groupes comme Radiohead qui s’autoproduisent plutôt que de passer par des maisons de disques qui ont un enjeu économique. On parle alors de musique indépendante ou de “Direct-To-Fans”. En France, des millions de gens pratiquent le DIY sans vraiment le savoir, ce qui est le cas des auto-entrepreneurs, ou bien du jeune garçon qui prépare son cosplay pour la prochaine Japan Expo !

C’est dans les années 2000 que les bijoux fantaisies DIY arrivent en Europe tout droit de l’autre bout de la planète. Une mode japonaise qui envahit le monde entier à l’ère du e-commerce et développe un nouveau style fashion touchant adolescents et jeunes adultes. Le principe est simple : vous acquérez les matières premières pour confectionner votre bijou auprès d’un grossiste en ligne, comme le propose Pandahall, puis vous fabriquez vous même votre petite merveille. Pandahall est propose des lots de bijoux en gros.

Cela a pour avantage de réduire les coûts de votre bijou, car vous économisez des coûts de main d’œuvre souvent élevés. On en revient donc aux principes d’éthique du DIY, qui sont de fabriquer soi-même et de casser l’enjeu économique des industries, justement en confectionnant son bijou à la maison. Et cela permet aussi de personnaliser son collier ou son bracelet à sa manière, selon les goûts et les couleurs, à l’image de son créateur.

Le Do It Yourself est donc un mouvement que nous pratiquons tous d’une manière plus ou moins différente, mais qui a un enjeu économique important et qui est aussi souvent lié à nos loisirs et passions.

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