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Du temps de Mikao Usui, l’empereur Meiji régnait sur le Japon. Une légende raconte que cet empereur demandait à son peuple de réciter tous les jours les principes suivants :
– Juste aujourd’hui, ne te mets pas en colère
– Juste aujourd’hui, sois sans soucis
– Juste aujourd’hui, travaille honnêtement
– Juste aujourd’hui, sois reconnaissant envers toute vie
– juste aujourd’hui, sois bon et respecte la vie sous toutes ses formes
Mikao Usui s’en servit plus tard pour enseigner le Reiki et pratiquer des soins. En fait, sa propre expérience du traitement et de la guérison le mena à une conclusion saisissante de compassion.
En effet, alors qu’un tremblement de terre détruisit une grande partie du Japon en 1923, Mikao Usui et son ami médecin décidèrent de venir en aide à la population en accueillant le maximum de victimes dans leur hôpital pour les soigner. Mikao Usui allait même dans la rue, pour appliquer ses mains sur les malades et soutenir les plus démunis.
C’est grâce à cette expérience hors du commun que Mikao Usui va découvrir une autre règle de la guérison qu’il n’avait pas encore appliquée jusqu’alors. Lorsqu’il revint constater l’évolution positive des malades qu’il avait guéris, il s’aperçut que quelques-uns d’entre eux étaient à nouveau infirmes. Il leur demanda ce qui s’était passé, quand l’un d’entre eux lui dit :
– J’ai mendié toute ma vie durant, et alors que tu m’avais guéri, je n’arrivais plus à inspirer la pitié. Je ne recevais plus d’argent pour me nourrir, alors il ne me servait à rien d’être en bonne santé.
Mikao Usui faisait alors l’expérience fulgurante d’une guérison qui tourna mal. Et cela, à cause de la souffrance d’un peuple, de son ignorance et de son incapacité à faire autre chose que mendier.
Il dut reconnaître que guérir par compassion ne suffisait pas. Qu’il fallait que la personne qui reçoit le soin soit d’accord, qu’elle veuille être guérie et qu’elle comprenne ce que cela signifierait pour elle à l’avenir ! De ce fait, il décida de faire réciter les cinq principes à toutes personnes qui décideraient de guérir. Il fallait qu’elle le désire, qu’elle le demande elle-même expressément. Guérir ne s’obtiendrait plus sans le vouloir et donner en échange de son humanité au service des autres.